L'arête la plus célèbre du Mont Blanc a été skiée par plusieurs cordées fin juin et début juillet, comme nous l'écrivions sur le site de Montagne Magazine. Voici le topo de cet itinéraire d'ampleur, ouvert par Anselme Baud et Patrick Vallençant en 1977.
L'arête de Peuterey version ski se divise en deux sections, comme l'explique Vivian Bruchez : "Depuis le sommet (du Mont Blanc de Courmayeur ndlr), on descend une première grande pente, raide et avec une grosse ambiance. Elle débouche sur le sérac de la Poire. On traverse avant celui-ci pour rejoindre une arête un peu effilée afin d'arriver à la deuxième section de la descente, le couloir Eccles. Celle-ci est plus minérale, avec du gratonnage sur une section de dix mètres déneigés. Même s'il y a un peu de cailloux ce n'est pas extrême. On a skié proche des rochers tout du long car la neige chauffe plus, et pour avoir la possibilité de se vacher ou de mettre un rappel. S'il fallait, on était prêts à désescalader en alpi".
Une fois au col de Peuterey, la cordée Jornet - Bruchez est remontée en direction du bivouac Eccles, tandis que Jérôme Gingreau et Lorenzo Facelli ont skié le col de Peuterey versant Brenva et descendu le glacier du même nom, une option assez exposée. La troisième option serait de remonter au bivouac de la Fourche, au prix d'une longue traversée sous la face Est du Mont Blanc.
On imagine un enchainement ultime qui serait de skier l'arête de Peuterey et la face Est de l'Aiguille Blanche de Peuterey, une ligne 5.4 E4 ouverte par Stefano De Benedetti.
Aucune pertinence, l'enchaînement semble bien expo car une face est prend le soleil très tot, surtout au printemps... il faut réfléchir avant d'écrire..
Bonjour David. Une telle descente s'entendrait naturellement en deux jours, avec une nuit au col de Peuterey pour attaquer la face Est le lendemain matin. Bien à toi.